Je m’appelle Walter Lorenzi, je suis né dans un petit village près du Lac de Garde en 1950; arrivé en 1956 en Belgique dans les valises de mes parents. Je suis arrivé dans le hameau de Foncourt à Fumal en 1989.
J’ai étudié en deux temps: d’abord ingénieur technicien des industries alimentaires et agricoles puis éducateur social quelques années plus tard. En Belgique j’ai surtout travaillé comme éducateur social. J’ai 3 enfants et aujourd’hui 3 petits-enfants. Depuis 1983, j’ai effectué de très nombreuses missions avec Médecins Sans Frontières et la Croix-Rouge aux quatre coins du monde, travail qui continue à me passionner et auquel je m’engage quelques mois par an.
Je suis italien parce que je croyais en une Europe unie, sociale et forte, je suis évidemment déçu par l’Europe de l’austérité, des lobbys, des nationalismes et des compromis au grand capital.
Je suis profondément optimiste et altermondialiste, nous avons besoin « des autres » pour rester humains, alors que les politiques actuelles d' »accueil » ne sont que rejet et retrait sur soi.
Une vie entière passée dans l’humanitaire m’a ouvert les yeux sur la misère, les guerres et les catastrophes naturelles, mais surtout sur la richesse des différences, nous devons oser voir les autres comme un enrichissement, une nouvelle jeunesse pour notre monde.
Je m’engage en politique avec Ecolo parce que l’écologie nous aidera à respecter nos ressources qui sont hélas devenues monétisables: l’eau, l’air, la terre, même nos déchets s’achètent et se revendent ! les autres partis politiques l’ont bien compris, pas un ne sursaute au mot « respect de nos ressources » mais au contraire l’ont tous intégré dans leur programme. Quand j’ai étudié l’agronomie on appelait cela « spéculations animales, spéculations végétales »… le mot écologie ne faisait pas partie du vocabulaire de mes professeurs, il en était même interdit (j’ai essayé).
Je crois profondément en la justice sociale et une répartition des fameuses ressources, alors que le monde d’aujourd’hui est de plus en plus enclin à précariser les pauvres au profit d’une minorité, toujours plus riches. Le partage de ressources pourtant limitées de notre planète, de notre travail n’a jamais été aussi inéquitable dans l’histoire connue de l’humanité.
Je suis pourtant persuadé qu’on peut changer ces choses, mieux partager notre capital commun, mieux partager notre savoir.
J’estime dès lors que m’engager à ces changements doit partir de moi, au niveau local. C’est ainsi que je conçois cet engagement politique: des choses pratiques, d’immédiate proximité. Il y a tant d’actions possibles …
L’écoute des citoyens, leur participation aux décisions, leur information honnête, le partage des projets, une autre dynamique sociale, sont autant de projets accessibles au niveau communal, qu’il faut commencer immédiatement